La vente sur internet connait un essor considérable. Les scripts pour mettre en place une boutique en ligne quasiment sans aucune connaissance technique sont pléthores. On ne va pas les sites ici. Cela a favorisé l’émergence de nouvelles pratiques commerciales comme le dropshipping, comme d’habitude tout droit venu des États-Unis.

C’est quoi encore ce concept ? C’est tout simple en théorie. Le drop shipping consiste pour un détaillant à vendre  les produits de ses fournisseurs sans avoir à gérer de stock, ni la logistique. Ces conditions paraissent idéales. En effet, le fournisseur met son catalogue à la disposition de ces détaillants. Puis lorsque ce dernier effectue une vente, il transmet au grossiste les informations nécessaires pour traiter cette commande, comme l’adresse de livraison et la liste des produits commandés.

La bonne affaire ?

A première vue, le détaillant ne prend aucun risque. Il a un apport assez minimal. Il faut quand même qu’il dépense de l’argent pour créer une boutique en ligne : paiement d’un nom de domaine, de l’hébergement, des services d’un prestataire, du référencement. Même partant sur la base d’un logiciel open source comme Prestashop, la facture peut s’élever à plusieurs milliers d’euros. On trouve même sur la toile des modules Prestashop drop shipping qui permettent aux fournisseurs et à ces affilies d’automatiser les échanges. Les affilies peuvent ainsi remplir automatiquement leur boutique Prestashop en ligne avec la description des produits, leur prix et les quantités disponibles. De même, les affilies peuvent envoyer leurs commandes qui seront ainsi traitées par le fournisseur. Nous pourrions quasiment réaliser l’intégration de 2 boutiques avec les services web de Prestashop.

Easy Retail Manager pourrait être une bonne idéale pour aider  à la fois le grossiste et les détaillants à synchroniser leur catalogue et leur boutique. Nous avions pensé à développer un module Prestashop dropshipping, mais finalement cela ne s’est pas fait.

Là où le bât blesse.

Le drop shipping ne comporte pas que des avantages pour les détaillants. D’abord, on ne trouve pas ce genre de services sur les produits à forte valeur ajoutée. Cela se pratique beaucoup sur les produits de lingerie, des vêtements pour la plupart du temps  bas de gamme. La concurrence étant très forte dans ces secteurs, les marges net des adaptes du drop-shipping est très mince si on compare à l’effort à fournir.

Quid du référencement des boutiques de drop shipping

Dans le cas du drop shipping, on a parlé plus haut de la synchronisation des catalogues avec la même description des produits. Imaginez des centaines de boutiques Prestashop qui ont exactement les mêmes produits, les mêmes descriptions dans les mêmes langues et les mêmes photos. Quel désastre pour le référencement ! Imaginez la boutique 101 : comment peut elle espérer se faire une place sur le net quand elle n’est une copie de la boutique « mère » et un clone des autres affiliés ?

Conclusion.

Le dropshipping est une pratique très prometteuse. Finallement il ressemble plus à un mirage économique. Techniquement, Easy Retail Manager aurait pu être une bonne application pour aider   les fournisseurs dans leur relation avec leurs affiliees. Mais nous ne ferons pas la promotion du dropshipping qui demande plus d’effort  qu’il ne rapporte d’argent aux commerçants.